À partir du réel
La Renaissance
Rue de l’Hôtellerie
14120 Mondeville
02 31 35 65 94
Du 7 décembre 2017 au 1er février 2018
Katell Bidon, directrice de La Renaissance, présentait ce jeudi le festival À partir du réel qui se déroulera du 7 décembre 2017 au 1er février 2018.
« À PARTIR DU RÉEL porte une attention aux formes théâtrales en prise avec le réel, un théâtre qui parle du monde tel que nous le vivons au quotidien, de ses mutations et de ses bouleversements ; un théâtre comme espace de rencontre, de mise en rapport à l’Autre, un théâtre du politique, un théâtre citoyen, mais aussi un théâtre de l’intime qui, partant du particulier, porte des questions universelles et participe au décryptage du monde en déplaçant les cadres, en élargissant les grilles de lectures et de perception. »
La Renaissance partage l’aventure de cette troisième édition du festival À partir du réel avec le Sablier, le Wip, la médiathèque le Phénix, Sauvages sur un plateau, la librairie Euréka Street, Radio Bazarnaom et les CEMEA.
En ouverture le jeudi 7 décembre 2017 à 20h30, Gaël Faye, chanteur, slameur, musicien et auteur du livre Petit Pays (prix Goncourt lycéen) nous invite à une lecture musicale. C’est une soirée entre concert et lecture à La Renaissance que nous livre ce témoin éclairé de sa génération, aussi bien en France qu’au Rwanda où il vit. En première partie, Spleen l’ancien et Yo du Milieu (slam-poésie) nous emmènent dans leurs contrées de poésie orale. Une petite séance de dédicaces se déroulera à l’issue de cette soirée, le concert sera retransmis au mois de janvier sur Radio Bazarnaom.
Le vendredi 12 janvier 2018 à 19h30 à La Renaissance, ce sera la première de la nouvelle création du Collectif caennais La Cohue, Orphelins d’après le texte de Dennis Kelly. Le collectif présente un rapport au réel très intéressant en plongeant le spectateur directement au cœur de l’intrigue. Une rencontre avec l’équipe artistique de la compagnie et Hervé Roué coresponsable du pôle culture des CEMEA aura lieu après le spectacle sur le thème Comment la fiction vient perturber le réel ? Un spectacle chez l’habitant aura lieu le jeudi 11 janvier à 19h30. Présence de la librairie Euréka Street.
Une Longue Peine de la compagnie des Hommes le jeudi 18 janvier à 19h30 à La Renaissance, Didier Ruiz met en scène avec beaucoup d’exigence ces personnes qui racontent leur vécu, l’occasion de réfléchir sur la détention aujourd’hui.
Le Sablier (Ifs) est partenaire du festival : nous y amenons notre regard et notre patte « marionnettique », dixit Brigitte Bertrand directrice du Sablier (Ifs). Les Maîtres du Monde par la compagnie La Controverse est programmé au Sablier à Ifs le mardi 23 janvier et le mercredi 24 janvier 2018 à 19h30. Comment marche le commerce mondial ? Banquiers, hommes d’affaires, traders…, y a t’il une alternative au commerce mondialisé ? Rencontre à l’issue de la représentation du mardi 23 janvier « De qui sommes nous les guignols ? » en présence d’Amélie Mougey de la Revue Dessinée.
We Love Arabs de Hillel Kogan le vendredi 26 janvier 2018 à 19h30 à La Renaissance, danse et théâtre pour porter un message de coexistence et de paix. Rencontre avec Hillel Kogan et Jacques Vanherle président et directeur artistique de Polyfollia International, une garde d’enfants à partir de quatre ans est mise en place, un animateur CEMEA proposera un temps atelier en lien avec le spectacle.
Dans un espace symbolique qui s’inspire du territoire, le WIP lieu de reconversion active dans la Grande Halle au pied du « réfrigérant » accueille en résidence le Collectif Le LAABO qui a carte blanche pour créer Rush un spectacle qui y sera restitué le mardi 30 janvier 2018 à 19h30. Vous pourrez échanger autour d’un repas concocté par Sauvages sur un plateau, un temps d’échange avec la compagnie et les résidents.
Le 1er février 2018 à La Renaissance à 19h30, Nicolas Lambert et la compagnie Un Pas de Côté présentent le dernier volet de la trilogie Bleu, Blanc, Rouge intitulé Le Maniement des Larmes, une enquête documentaire sur l’armement en France. Un spectacle hilarant de Nicolas Lambert qui nous bluffe par ses talents d’imitateur pour endosser chacun de ses personnages politiques. Rencontre après le spectacle avec Nicolas Lambert et Benoit Muracciole président de l’ONG Action Sécurité Ethique Républicaines.
Du 7 décembre 2017 au 1er février 2018, une exposition photographique le Combat des « Jeannettes » par Virginie Meigné qui a suivi le dernier mois d’occupation est visible à La Renaissance. Le samedi 2 décembre, sortie du livre de Franck Mérouze « Les Jeannettes » aux éditions Cahiers du Temps qui sera présent au LUX lors de la projection du documentaire « Jeannette l’éternelle« .
À ces différents évènements viennent s’ajouter plusieurs manifestations à la médiathèque Le Phénix à Colombelles.
Du 9 janvier au 17 février 2018, exposition photographique Les Persécutés par Yannis Behrakid, prix du public du Prix Bayeux-Calvados 2016.
Projection d’un documentaire réalisé par La Cimade : Ce que l’on ne voit pas, un témoignage sur l’arrivée à Caen de cinq personnes exilées, suivi d’une rencontre avec La Cimade et Laurent van der Stockt photojournaliste belge, le mercredi 24 janvier 2018 à19h.
Vendredi 9 février 2018 à 19h Entre Deux, slam et musique par L’Oreille Arrachée avec Yohan Leforestier et Marion Motte, un petit clin d’œil entre autres personnages à Paul Grappe soldat déserteur…
Concert de Intercontinental Orchestra le vendredi 17 février 2018 à 19h, la musique pour terre d’asile.
La mission du Sablier est aussi l’accompagnement à la création , une rencontre artistes-public autour de L’Homme Nouveau par la compagnie Jeux de vilains est programmée à Dives sur mer le mercredi 24 janvier à 19h. Théâtre et marionnette à taille humaine, le parcours de Ernesto Che Guevara, la naissance d’un mythe et son rôle dans nos sociétés modernes.
Le Cercle des Spectateurs, deux ateliers d’écriture seront proposés les mardis12 décembre 2017 et 9 janvier 2018 de 19h30 à 21h30 à La Renaissance. Pour se familiariser avec cette écriture « journalistique » et ses codes, partagez votre ressenti à travers l’écriture d’un « billet d’humeur »
