Rue de l’Hôtellerie
14120 Mondeville
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Festival À partir du Réel
Du 11 janvier au 7 février 2019
En partenariat avec Le Sablier, le CCN, le Quai des Mondes, le cinéma Lux, Mondeville Animation, la médiathèque le Phénix, la librairie Eureka Street, Sauvages sur un plateau et les CEMEA.
Katell Bidon directrice de La Renaissance a présenté cette semaine la programmation de la quatrième édition du festival À partir du réel, une programmation riche et de grande qualité qui met en avant la nécessité de donner la parole aux artistes et acteurs qui s’immergent dans le réel, et tisse un lien entre les artistes et les citoyens (rencontres à l’issue des spectacles, expositions …)
Un évènement attendu avec plusieurs clins d’œil littéraires cette année et la présence désormais habituelle de la librairie Eureka Street sur plusieurs soirées.
Pour satisfaire une petite faim Sauvages sur un plateau, présent dès 18h30 et après chaque spectacle pour vous concocter de bons petits plats, participe à la bonne ambiance qui règne autour de ce festival en proposant une cuisine à base de produits locaux. L’association Bande de Sauvage implantée sur le territoire caennais est à l’origine de ce restaurant participatif qui utilise la cuisine comme langage universel.
Inauguration du festival le vendredi 11 janvier 2019 à 18h30 avec l’exposition Les passeurs de livres de Daraya. L’exposition, inspirée du roman éponyme, est conçue par Delphine Minoui écrivaine et grand reporter.
À 19h30, spectacle L’homme aux Bras de Mer, Itinéraire d’un pirate somalien par la compagnie Chantier 21 Théâtre.
Au travers du destin croisé de Mohamed, pêcheur somalien et pirate malgré lui et Maryvonne, licenciée non-volontaire et bénévole en prison, cette histoire nous conte leur rencontre pleine d’humanité.
D’après un roman de Simon Rochepeau
Mise en scène Antonin Ménard, scénographie Grégory Guilbert et Antonin Ménard, lumières Célio Ménard, musique Léopold Frey, avec Maryse Ravera, Destinée Mbikulu, Abigaïl Green et Eric Fouchet.
Un temps de rencontre est prévu avec le metteur en scène et acteur Antonin Ménard et un représentant de la Cimade.
Exposition SOS Méditerranée à la médiathèque le Quai des Mondes à Mondeville du 10 janvier au 1er février. Une exposition de clichés pris par des photographes embarqués à bord de l’Aquarius retrace les moments forts de la vie sur le bateau, et permet de mettre des visages sur ces personnes en exil.
Samedi 12 janvier à 19h30 Un Pease Di Calabria, un village qui a réussi à revivre grâce aux migrants, une histoire positive sur les migrants. Un film de Shu Aiello et Catherine Catela.
La recette des entrées à prix libre sera reversée à l’association Solidarité Migrants Calvados. Une rencontre aura lieu à l’issue du film avec Laurence Ansquer productrice du film et l’association Solidarité Migrants Calvados.
À VIF le mardi 15 janvier à 19h30, toujours prêt à se lancer de nouveaux défis, Kery James, rappeur et poète humaniste, organise une joute verbale sans précédent, en prise direct avec notre monde.
Rencontre entre un comédien et un rappeur, spectacle coup de poing sur les banlieues.
Texte de Kery James, mise en scène Jean-Pierre Baro,collaboration artistique Pascal Kirsch,dramaturgie Samuel Gallet, scénographie Matthieu Lorry Dupuy, avec Kery James et Yannik Landrein.
Temps d’échange avec Kerry James
Einstein,le sexe et moi, café littéraire le 19 janvier à 10h30 à la médiathèque Le Phénix de Colombelles, en présence de l’auteur Olivier Liron. Autiste asperger, il milite pour l’acceptation de la différence.
Dimanche 20 janvier à 15h30, un spectacle jeune public pour la première fois, en jumelage avec une école primaire de Mondeville suivi d’une rencontre à hauteur d’enfants sur leur ressenti.
Réfugié-e-s, en 9 lettres par Spark Cie
Pourquoi fuit-on son pays ? C’est quoi l’immigration ? Et réfugié, ça veut dire quoi ? Dessine-moi l’exil, la fuite, la perte et au bout du chemin l’espoir.
Dessins Marie Mellier, chant et narration Nadia Sahali, tanbur et oud Olivier Hüe, percussions et harmonium Nicolas Lelièvre.
Le Sablier à Ifs accueille le mardi 22 janvier à 19h30 Je Hurle une création dans les arts de la marionnette de la compagnie lorraine Soupe Cie.
Zarmina, jeune adolescente de 15 ans, s’est immolée par le feu. Ses parents ont découvert ses Landays, courts poèmes pachtous, ils ont déchiré puis brûlé ses cahiers. Une fille ne peut pas, ne doit pas être poétesse.
Deux comédiennes marionnettistes et un contrebassiste, comme un pont jeté entre l’Occident et les montagnes d’Asie centrale, recomposent en images le destin de Zarmina. Tous les trois s’emparent des voix des femmes du Mirman Baheer (cercle poétique féminin) et cherchent à comprendre le rôle vital de la poésie dans la destinée de ces femmes opprimées.
Mise en scène Éric Domenicone avec Faustine Lancel et Yseult Welschinger , contrebasse Jérôme Fohrer.
Le spectacle s’adresse à un public d’adultes et d’adolescents qui pourra échanger avec la Soupe Cie et Carol Mann, historienne de l’art et sociologue.
Jeudi 24 janvier à 19h30, le CDN de Normandie Rouen présente Réparer les Vivants à la salle de La Renaissance ,
Donner son cœur, cette expression prend un sens poignant dans cette adaptation du roman de Maylis de Kerangal. Ce spectacle retrace toute la chaîne humaine qui se constitue pour réaliser une transplantation cardiaque. Du terrible choix d’une famille au don de vie, on suit le rythme de ce cœur, siège de la vie et des émotions.
Thomas Germaine réussit le pari délicat d’incarner, seul en scène, tous les personnages de l’histoire. Sans pathos, en se promenant sobrement sur la palette entière des émotions, il sonne juste et fait résonner avec force le meilleur de l’humain.
Un seul en scène Molière 2017 d’après le roman de Maylis de Kerangal
Adaptation et mise en scène Emmanuel Noblet avec Thomas Germaine
Rencontre à l’issue du spectacle avec le comédien Thomas Germaine et Gérald Viquesnel, praticien hospitalier, réanimateur chirurgical et coordinateur hospitalier du CHU de Caen.
Rencontre Autour de l’identité de genre le vendredi 25 janvier à 19h à la médiathèque le Phénix de Colombelles. Une rencontre pour comprendre ou dépasser les idées reçues, en s’appuyant sur des livres témoins forts.
Au Quai des Mondes à Mondeville, samedi 26 janvier à 11h Les sornettes du réel ! sur la thématique des réfugiés et des migrants, un moment de lecture à partager dès 4 ans.
L King 306 du Caliband Théâtre, le mardi 29 janvier à 19h30, entre récit, art visuel, danse, chants, la rencontre fatidique entre Martin Luther King et son assassin
Martin Luther King a été abattu le 4 avril 1968. Qui est réellement James Earl Ray, l’assassin présumé de Martin Luther King? Il incarne le visage opaque d’une Amérique des années 60, raciste et ségrégationniste.
Même si le destin est déjà scellé, on remonte le temps à travers les itinéraires croisés de ce héros magistral qu’est Luther King et du parcours sombre et fuyant de son négatif.
Textes et mise en scène Mathieu Létuvé avec Clémentine Justine et Mathieu Létuvé, danse Frédéric Faula.
Temps d’échange avec Mathieu Létuvé metteur en scène et Melvin McNair, ancien des Black Panthers qui a fui les États-Unis avec son épouse, en détournant un avion. Il a aussi été médiateur social à la Grâce de Dieu à Caen, une vie de militant !
En parallèle du spectacle, le Carrefour Socioculturel de Mondeville propose du 7 au 25 janvier une exposition photographique autour du discours de Martin Luther King.
Vendredi 1er février à 19h30 Still In Paradise, dans un monde en tension, est-il encore possible d’aller à la rencontre de l’Autre ? Prenant pour fil conducteur leur histoire, commune et personnelle, Yan Duyvendak et Omar Ghayatt tissent une performance qui se réinvente chaque soir, confrontent leurs points de vue même s’il faut en passer par là où ça fait mal. Occident et Orient sont-ils réconciliables ?
Une forme participative – les spectateurs votent à main levée, pour déterminer le contenu de leur spectacle – sans complaisance qui s’emploie à déjouer les clichés et renouer le dialogue.
Une soirée pour aiguiser son esprit critique et balayer des idées reçues.
Conception et scénographie Yvan Duyvendak et Omar Ghayatt, traduction Georges Daaboul.
Mardi 5 février à 20h30 soirée au cinéma Lux à Caen, avec la projection du film documentaire de Valérie Mitteaux et Anna Pitoun 8 Avenue Lénine et une rencontre avec les réalisatrices.
X-ADRA, jeudi 7 février à 19h30
Ayat, Hend, Ali, Mariam, Rowaida et Kenda sont syriennes. Militantes de l’opposition dans les années 80 ou jeunes activistes lors de la révolution de 2011, elles ont été emprisonnées sous le régime de Bachar el-Assad ou de celui de son père avant d’être contraintes à l’exil.
Elles sont désormais actrices de leurs vies et de ce spectacle qui met en scène leurs six trajectoires. Des personnalités éblouissantes qu’un régime inhumain et l’enfer de la détention n’ont réussi qu’à rendre encore plus déterminées.
Six portraits qui révèlent leurs joies, leurs craintes, leurs peines et leur foi inébranlable en la liberté.
Mise en scène Ramzi Choukair avec Ayat Ahmad, Hend Alkahwaji, Ali Hamidi, Mariam Hayed, Rowaida Kanaan et Kenda Zaour, chant Lubana Al Quntar
Un spectacle coup de poing, véritable coup de cœur, suivi d’une rencontre avec le metteur en scène syrien Ramzi Choukair et les six protagonistes. Ramzi Choukair travaille à partir du procédé de “la parole accompagnée” et du recueil de témoignages. Pour créer ce spectacle, il est allé à plusieurs reprises en Syrie où il a rencontré ces six femmes, toutes incarcérées à la prison X-Adra.
Ce moment est l’occasion d’échanger avec toute l’équipe autour de cette incroyable rencontre humaine !
Samedi 16 février à 15h30 à la médiathèque Le Phénix, un spectacle théâtral, musical et visuel Tendres Fragments De Cornelia Sno par la compagnie For Happy People & Co, qui tente d’expliquer ce qu’est l’autisme encore méconnu et encombré de préjugés.
Le jeudi 7 mars à 19h à la Renaissance, un temps d’échange autour d’un verre en amont du spectacle Juste Heddy, Mickaël Phelippeau chorégraphe, propose des portraits de personnes qui ne sont pas issues du monde spectacle.
Les 13 et 14 mars à 20H au CCN de Normandie, Un solo intense et percutant Juste Heddy sur la rencontre avec un jeune homme issu des quartiers de Marseille.
Projet Chorégraphique Mickaël Phelippeau avec Heddy Salem.
